Education Kinesthésique® – Brain Gym®
Qu’est-ce que l’Éducation Kinesthésique ?
L’Éducation Kinesthésique est une approche éducative qui utilise des mouvements corporels spécifiques pour améliorer nos capacités, en particulier pour « mieux apprendre », (au sens large du terme).
Un lien étroit existe entre les mouvements du corps et les fonctions cérébrales impliquées dans certaines formes d’apprentissage.
Les nombreuses sources de stress générées par notre mode de vie peuvent créer chez l’enfant et l’adulte des blocages, et engendrer des difficultés pour s’exprimer, lire, écrire, mémoriser, se concentrer, se relaxer, communiquer, s’organiser…
En effectuant des mouvements, des activités et des exercices très précis, il est possible de réactiver des capacités telles que la latéralisation, la concentration, la mémorisation, l’organisation… stimulant ainsi les mécanismes de croissance et de développement.
Qui l’a mise au point ?
Un enseignant américain, Paul DENNISON, Docteur en Sciences de l’Éducation, responsable des Centres d’Amélioration de l’Apprentissage aux Etats-Unis, et sa femme Gail DENNISON, danseuse et artiste plasticienne, ont poursuivi leurs recherches sur plusieurs décennies et mis en évidence que certains mouvements amélioraient les facultés d’apprentissage et stimulaient nos compétences. Ils se sont également inspirés de différentes approches :
- Danse, gymnastique douce, technique Alexander, Yoga
- Shiatsu, énergétique chinoise
- Technique de crânio-sacré, Touch For Health
- Pédagogie (M. Montessori, A. Gesell)
- L’intégration sensorielle de J. Ayres
- La théorie des intelligences multiples de H. Gardner
- L’optométrie comportementale (visiologie) et la méthode Bates
- Travail sur les réflexes primitifs
À qui s’adresse cette approche ?
Elle s’adresse à toute personne désireuse d’atteindre ses objectifs avec plus de plaisir et de facilité, en partant du principe que chacun a un fort potentiel et des défis qui lui sont propres. Elle respecte un rythme de croissance propre à chaque apprenant. Il n’y a par conséquent pas de limite d’âge. La seule limite est le désir de la personne d’aller à la rencontre de ses réelles capacités.
- scolaires : améliorer la concentration, la compréhension, le comportement, le raisonnement logique, la lecture, l’écriture, le graphisme, la confiance en soi, la détente en examen…
- personnels : explorer ses stratégies d’apprentissage, renforcer la joie de vivre, la confiance en l’avenir, le bien-être, développer son ressenti, sa mémoire, trouver une juste place dans la relation à autrui…
- professionnels : savoir se positionner clairement, développer des relations « gagnant-gagnant », améliorer l’efficacité de vos réunions, soulager stress et surmenage, préparer vos entretiens, valoriser une éthique de travail…
- posturaux et créatifs : pour les musiciens, sportifs, danseurs, comédiens…, acquérir une plus grande fluidité du geste, libérer les capacités d’expression, éliminer les petits gestes « parasites », gérer le stress…
Vous souhaitez faire bénéficier vos élèves du Brain Gym dans votre établissement scolaire ?
Nous vous proposons 3 types d’interventions
- un(e) animateur(trice) certifié(e) Brain Gym vient proposer un atelier collectif aux élèves. Sa mise en place est très simple dans une salle de classe, et les mouvements qui « apaisent » rapidement le groupe peuvent être repris par l’enseignant facilement en dehors des séances.
- Possibilité d’accompagnement plus individualisé si nécessaire aux enfants dont la latéralité et la coordination pourraient être renforcées.
- Formation par instructeur(trice) certifié(e) Brain Gym aux enseignants qui souhaitent utiliser les 26 mouvements avec leurs élèves.
Apprentissage, stress et émotions
Ce texte est tiré d’un document de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) dont l’intégralité est disponible ici.
La plupart des enseignants s’accordent à dire que les étudiants participent et apprennent davantage dans un environnement détendu et néanmoins motivé. L’inverse est également vrai : la peur ou l’anxiété peut inhiber l’apprentissage et les résultats scolaires. Mais il ne suffit pas de se pencher uniquement sur l’environnement de la salle de classe. Les neuroscientifiques croient savoir pourquoi.
Deux parties spécifiques du cerveau ont fait l’objet d’un intérêt particulier : l’hippocampe, qui fonctionne entre autres comme une interface entre la mémoire à court terme et la mémoire à long terme, et joue un rôle déterminant dans l’apprentissage des faits ; et l’amygdale, qui participe à l’attribution d’une signification émotionnelle aux événements, et est en particulier impliquée dans le traitement de la peur.
Comme l’explique Bruno della Chiesa, coordinateur du projet OCDE-CERI, si vous vous retrouvez en face d’un taureau furieux par exemple, l’amygdale va prendre le relais et inhiber le raisonnement. Vous devenez ainsi plus efficace lorsque vous essayez de vous enfuir. En cas de stress, la transmission des informations au néocortex est bloquée ou se fait au minimum de manière anormale ou incomplète. Plus tard, vous pourrez vous souvenir d’avoir affronté l’animal, mais oublier ce qui s’est passé immédiatement avant ou après.
Les animaux dangereux sont rares dans les salles de classe, mais ils ont leurs contreparties émotionnelles, comme les professeurs, les autres étudiants ou les outils d’apprentissage eux-mêmes, par exemple des manuels ou des ordinateurs. Des influences extérieures négatives, telles que l’éclatement de la famille, le terrorisme, la violence sur le terrain de jeu et même l’influence des loisirs ou des médias, peuvent s’exercer sur l’enfant et perturber sa stabilité émotionnelle.
Autrement dit, alors que la peur nuit à la motivation et à l’apprentissage, le plaisir les favorise. Comme l’a souligné David Servan-Schreiber, de l’École de médecine de l’Université de Pittsburgh au cours du symposium d’Ulm, les étudiants ne peuvent simplement « pas traiter les informations comme le demande l’école si nous n’arrivons pas à agir sur l’interaction entre le déclenchement des émotions et le fonctionnement du cerveau ».
La compréhension des mécanismes et des processus neurofonctionnels pourrait permettre d’élaborer des programmes éducatifs cohérents qui contribueraient à former l’intelligence émotionnelle, augmentant ainsi la capacité d’apprentissage du cerveau. Les apprenants plus lents pourraient être formés en étant libérés de leurs peurs et de leurs blocages, ce qui pourrait déboucher sur une assimilation et un traitement plus faciles des informations. Cela demande des efforts de la part des éducateurs.
Dans le domaine de l’apprentissage, divers traitements thérapeutiques visant à maîtriser le stress et à améliorer l’intelligence et la stabilité émotionnelles commencent à être incorporés dans certains programmes scolaires. Le gouvernement britannique a récemment identifié 25 services éducatifs qui testeront et mettront en oeuvre des programmes pilotes de prise en compte des émotions.
Il ne fait aucun doute que les influences sociales et familiales sont importantes, mais nos ondes cérébrales montrent que les éducateurs et les autorités, plutôt que de se limiter uniquement à l’enseignement, devraient également s’attaquer aux influences émotionnelles présentes dans la salle de classe.
« Bouger pour son cerveau »
Un article d’Eric Jensen :
Quelques références scientifiques et outils pédagogiques pratiques pour les enseignants
« Réflexes Primitifs, un chaînon manquant? »
Un article de Claire Lecut :
Poser un regard différent sur les difficultés de concentration, l’agitation, le manque de confiance en soi et les blocages dans les situations d’apprentissage.